Une jeunesse sénégalaise piégée.
Une jeunesse sénégalaise piégée . 72 heures de folie meurtrière. Un pays à l’arrêt, à feu et à sang. Un cataclysme de grande ampleur. Des regrets, des pleurs, de la désolation, de l’insouciance, des complaintes, une psychose, de la colère, de la terreur pour certains, et pour d’autres de la haine, une jubilation perfide. Des voix tremblantes, suffocantes, terrifiées par l’ampleur des dégâts. Une foule en furie. Une jeunesse abandonnée à son propre sort, désœuvrée, désemparée, insouciante, manipulée de part et d’autre, au cœur des manifestations, à l’assaut des forces de défense et de sécurité armées jusqu'aux dents, prêtes à l'affrontement. Une descente aux enfers. Une guérilla urbaine en action. Une accalmie ? Un retour à l’ordre public ? Qui sait ? Et cette jeunesse aux abois ? Que dire voire que penser de la responsabilité de la nation envers cette jeunesse ? Aujourd’hui , est-ce qu’il n’est pas temps de nous interroger en toute lucidité sur le pourquoi d’une