Articles

Affichage des articles du mars, 2021

Sénégal : Le triomphe de l'impunité dans un Etat de droit affaissé.

  Sénégal : Le triomphe de l’impunité dans un État de droit affaissé. Un pays, à sang et à feu, pendant 72 heures. Des jeunes, garçons et filles, à la fleur de l’âge, assassinés cruellement, de sang froid  par des hommes armés, policiers, gendarmes ou nervis. Peu importe. Mais ce qui demeure constant et ineffaçable au vu et au su de l’opinion nationale et internationale, c’est le fait de constater sur le terrain  que des gens en tenue ou en civil, armés jusqu’aux dents tiraient à bout portant sur des manifestants avant de prendre la poudre d’escampette comme des lâches. Aujourd’hui, c’est la seule certitude qui demeurera ancrée à jamais dans la mémoire de toute la nation sénégalaise. Des jeunes compatriotes insouciants au moindre danger ont été victimes de la folie d’un régime aux abois, qui n’a même pas su  faire preuve de retenue et de responsabilité à toute épreuve      et qui a laissé le champ libre à des criminels la possibilité de s’attaquer en toute quiétude à des citoyens désar

Sénégal : Le chaos total dans un pays sans repère.

  Sénégal : Le chaos total dans un pays sans repère. Le soleil s’assombrit. La menace d’une explosion sociale n'est plus une chimère. Le chaos est là déjà devant nous. Personne n’y échappe. Depuis, l’arrestation de monsieur Ousmane Sonko, dans des conditions rocambolesques, et dans une certaine forme d’illégalité entièrement assumée au grand jour par le pouvoir, des scènes de violence, d’affrontements, de saccages de biens publics et privés, d’intimidations, d’assassinats de manifestants se multiplient partout sur le territoire national et laissent derrière elles de la colère, de la honte, de la désolation, de la rage, de la douleur et des pleurs. Le pays continue à brûler et pourtant,  Macky Sall, le chef de clan, se terre toujours comme un irresponsable et refuse d’assumer ses responsabilités devant l’histoire. Ces scènes de violence inouïe ne sont que la conséquence d’une déliquescence  et de l’affaissement de l’autorité de l’Etat. L’autorité de l’Etat ne saurait en aucune maniè

J'ai mal pour mon pays et des mercenaires osent encore nous parler d'un Etat de droit au Sénégal.

J’ai mal pour mon pays et des mercenaires osent encore nous parler d’un Etat de droit au Sénégal. Aujourd’hui, il faudrait être foncièrement malhonnête voire complètement déconnecté de la réalité pour prétendre que le Sénégal sous le régime de Macky Sall soit véritablement un Etat de droit ou mieux un Etat qui respecte tout simplement les lois et règlements en vigueur. Depuis la publication du manifeste des 102 universitaires sénégalais sur la crise de l’Etat de droit, des affidés du chef de clan Macky Sall sortent de leur torpeur pour vilipender voire diaboliser les auteurs du texte. Mais, bien avant même que ce manifeste ne soit oublié ou écarté par le chambellans de Macky Sall, les événements qui ont émaillé la journée du 3 mars 2021, ont fini par nous démontrer et ce  malgré les dénégations voire la mauvaise foi de l’ancien journaliste Abdou Latif Coulibaly et du plus célèbre des mercenaires de la plume monsieur Madiambal Diagne, que l’Etat de droit au Sénégal n’est plus qu’une sim