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Ma carte d'électeur, ma voix de citoyen sénégalais.

  Ma carte d'électeur, ma voix de citoyen sénégalais. Le dimanche 24 Mars 2024, les citoyens sénégalais auront la lourde responsabilité de choisir le prochain président de la République. L’ heure du choix a sonné et ce après une longue période d’ incertitudes et de tergiversations sur la tenue de cette élection présidentielle. Nos concitoyens attendaient avec impatience ces joutes électorales. Pour certains, un moyen efficace et presque magique de régler des comptes, pour d’autres de changer de cap afin de réinventer un autre Sénégal, plus juste et plus égalitaire. Jamais, dans l’histoire politique du pays, l’élection présidentielle n’a suscité autant d'interrogations sur la question du parrainage, celle relative aux accusations de corruption de hauts magistrats du Conseil Constitutionnel par la direction du PDS, de cette floraison de candidats, de l’ emprisonnement voire de la libération du  candidat de Pastef - Les Patriotes, monsieur Bassirou Diomaye Faye etc etc. Depuis son

Dites - nous : Pourquoi accordez -vous le pardon aux uns et aux autres à la place des victimes ?

  Dites-nous : Pourquoi  accordez - vous le pardon aux uns et aux autres à la place des victimes ?  «  L’oubli constitue le danger le plus bas et le plus insidieux car il déshumanise. C’est le bourreau qui prend l’oubli comme option ». Elie Wiesel « En oubliant les morts ( nos morts de Mars 2021 - Juin 2023, c’est moi qui souligne ), on les tue toujours une seconde fois ». Elie Wiesel Mercredi 6 Mars 2024, une date à retenir pour la postérité, qui restera à jamais gravée dans nos cœurs, dans notre mémoire collective, un événement invraisemblable, inimaginable, une offense aux victimes et à leurs familles assumée et revendiquée au grand jour par une majorité de députés, une souillure de l’institution parlementaire, la voix du peuple. En mode fast - track, les députés de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar et leurs alliés du moment, le PDS sous l’égide de Karim Meissa Wade, ont donné carte  blanche au projet de loi inique et scandaleux d’amnistie du chef de clan Macky Sall.  Ces

A propos de la loi d'amnistie au Sénégal du chef de clan Macky Sall : une faute morale.

  A propos du projet de loi d'amnistie au Sénégal du chef de clan Macky Sall : une faute morale. “ La politique ( l'exercice du pouvoir, dans les sociétés laïques, de surcroît bananières, c’est moi qui souligne ) est, au mieux, amorale, et dans grand nombre de cas, immorale”.  Raymond Aron Mars 2021 - Juin 2023. Des visages sombres et tristes, des pleurs, des heurts, de la colère, de l’incompréhension, de la résignation, des questionnements sur notre commune volonté de vivre ensemble, de la méfiance, de la délation, de la destruction, des actes de sabotage, de la violence sauvage, des crimes et blessures graves, des corps mutilés, une soif de vengeance, un sentiment d’impuissance et d’impunité très largement ressenti par nos concitoyens devant l’innommable, une situation catastrophique, maléfique et meurtrière. Un pays sonné et méconnaissable. Nous avons tous vécu, ou presque tous subi voire assisté de près ou de loin avec  amertume et désolation ces trois longues années de cal

Le chef de clan Macky Sall est devenu irrécupérable.

  Et si tout ceci n’était au final que le résultat d’une conspiration ourdie par une minorité agissante sur le dos du peuple sénégalais ! Décidément avec le chef de clan Macky Sall, nous avons touché le fond. Rien n’a été épargné à la société sénégalaise durant la gouvernance sombre, nauséabonde et vicieuse de la coalition Benno Bokk Yakaar. Une journée triste et morne pour notre pays et ce malgré les vicissitudes de l’existence, le Sénégal a toujours honoré ses engagements électoraux. Il a fallu attendre l’arrivée d’un homme d'une médiocrité inouie, d’une rancune maladive voire d’une méchanceté inqualifiable à la tête de l’État pour qu’une telle situation surréaliste survienne au pays de la Teranga. Le chef de clan Macky Sall est irrécupérable. Nous n’avons jamais cessé d’attirer l’attention de nos concitoyens sur ses dérives et ses exactions interminables. Là sur ce coup, il montre au peuple sénégalais, encore une fois, qu’il n’avait rien à faire des lois et règlements de la Rép

Ousmane Sonko : Par devoir, vous n'en avez pas le droit !

  Ousmane Sonko : Par devoir, vous n'en avez pas le droit !  Jamais, il  ne m’est venu à l’esprit de penser ne serait - ce qu’une seule fois dans ma vie d’écrire une contribution en vue d’interpeller directement le leader de Pastef- Les Patriotes Ousmane Sonko pour lui demander d’arrêter une diète, une quelconque grève de la faim, une autre forme de lutte politique assez singulière de résistance, qui à terme, risque de créer l’irréparable. En vérité, j'ai toujours pensé que Ousmane Sonko n'était pas et ne faisait pas partie de cette race de politiciens sénégalais, qui pour un rien vont ameuter la foule et décider d'entamer sur un coup de tête une grève de la faim pour se soustraire de la prison et de bénéficier par voie de conséquence d'une liberté provisoire. Au plus, Ousmane Sonko avait solennellement demandé à des militantes de son parti dans les geôles du régime du chef de clan Macky Sall d'arrêter leur grève de la faim et que ses croyances religieuses lui i